L’ICEM et les Métallurgistes appellent à l’action contre le lock-out de Rio Tinto au Canada
2012-01-25
13:39:29Nouvelle
Le 1er janvier, la filiale Alcan de Rio Tinto a renvoyé 780 adhérents canadiens de la section 9490 de l’United Steelworkers (USW) à la fonderie et raffinerie d’aluminium Alma de Saguenay-Lac-Saint-Jean, dans la province du Québec.
Ce honteux lock-out, dont l’ICEM a rendu compte dans cet article, a été annoncé le jour même de l’arrivée à expiration d’une convention quinquennale tandis qu’au même moment, Rio Tinto ne faisait rien pour cacher que, avec la chute des cours mondiaux de l’aluminium, 11% de l’ensemble du personnel d’Alcan étaient menacés de licenciement.
La semaine dernière, l’ICEM et la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM) ont vivement protesté auprès du P-DG de Rio Tinto, Tom Albanese, contre cette agression contre les adhérents du Syndicat des Métallos d’Alma de cette usine ultramoderne d’Alcan. Le texte de cette lettre figure ici.
foto: lapresse.ca
Les syndicalistes du monde entier sont invités à envoyer eux aussi des lettres à Tom Albanese en copiant le texte en annexe, le modifiant comme il convient et l’imprimant sur leur papier à lettre pour l’envoyer par télécopie aux bureaux de Rio Tinto de Londres ou de Melbourne.
Les numéros de télécopie sont : +44 20 7781 1800 (Londres) et +62 3 9283 3707 (Melbourne). N’oubliez pas d’envoyer copie à l’ICEM, la FIOM et l’USW. Au fur et à mesure que se développe la campagne de l’USW contre Rio Tinto et pour l’équité et la justice, les activités de ce type vont se multiplier.
Plusieurs syndicats canadiens et fédérations internationales ont contacté l’USW et la section 9490 pour offrir leur aide et leur soutien. On retiendra l’initiative de la semaine dernière, lorsqu’un syndicat représentant des travailleurs de la métallurgie de la région, le Syndicat national des employés de l’aluminium d’Arvida (SNEAA), affilié au Syndicat des travailleurs canadiens de l’automobile (TCA), leur a proposé un prêt sans intérêt de 1 million $ canadiens.
Le Président du SNEAA, Alain Gagnon, et le Président de la section 9490 de l’USW, Mark Maltais
Dans son message, le Président du SNEAA, Alain Gagnon, s’est dit très inquiet de l’intransigeance affichée par Rio Tinto et Alcan dans les négociations avec les travailleurs de la métallurgie d’Alma.
Cette intransigeance se reflète dans la revendication principale au centre du conflit : la volonté de la direction de pouvoir recourir librement à la sous-traitance. Chaque salarié à plein temps d’Alcan, affilié à l’USW, parti à la retraite a été remplacé par un travailleur contractuel. Des documents internes de l’entreprise révèlent que la proportion de travail contractuel devrait passer de 10% en 2010 à 27% cette année.
Lorsque le Syndicat des métallos d’Alma a demandé d’imposer un plafond au recours à la main-duvre contractuelle ou d’arrêter des principes directeurs en la matière, Alcan a refusé d’aborder ces questions. Et, le 31 décembre à minuit, Rio Tinto/Alcan montrait par ce lock-out le peu de cas qu’il fait du dialogue social.
Assurez-vous que votre syndicat agisse et proteste auprès de Rio Tinto.
Le 1er janvier, la filiale Alcan de Rio Tinto a renvoyé 780 adhérents canadiens de la section 9490 de l’United Steelworkers (USW) à la fonderie et raffinerie d’aluminium Alma de Saguenay-Lac-Saint-Jean, dans la province du Québec.
Ce honteux lock-out, dont l’ICEM a rendu compte dans cet article, a été annoncé le jour même de l’arrivée à expiration d’une convention quinquennale tandis qu’au même moment, Rio Tinto ne faisait rien pour cacher que, avec la chute des cours mondiaux de l’aluminium, 11% de l’ensemble du personnel d’Alcan étaient menacés de licenciement.
La semaine dernière, l’ICEM et la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM) ont vivement protesté auprès du P-DG de Rio Tinto, Tom Albanese, contre cette agression contre les adhérents du Syndicat des Métallos d’Alma de cette usine ultramoderne d’Alcan. Le texte de cette lettre figure ici.
foto: lapresse.ca
Les syndicalistes du monde entier sont invités à envoyer eux aussi des lettres à Tom Albanese en copiant le texte en annexe, le modifiant comme il convient et l’imprimant sur leur papier à lettre pour l’envoyer par télécopie aux bureaux de Rio Tinto de Londres ou de Melbourne.
Les numéros de télécopie sont : +44 20 7781 1800 (Londres) et +62 3 9283 3707 (Melbourne). N’oubliez pas d’envoyer copie à l’ICEM, la FIOM et l’USW. Au fur et à mesure que se développe la campagne de l’USW contre Rio Tinto et pour l’équité et la justice, les activités de ce type vont se multiplier.
Plusieurs syndicats canadiens et fédérations internationales ont contacté l’USW et la section 9490 pour offrir leur aide et leur soutien. On retiendra l’initiative de la semaine dernière, lorsqu’un syndicat représentant des travailleurs de la métallurgie de la région, le Syndicat national des employés de l’aluminium d’Arvida (SNEAA), affilié au Syndicat des travailleurs canadiens de l’automobile (TCA), leur a proposé un prêt sans intérêt de 1 million $ canadiens.
Le Président du SNEAA, Alain Gagnon, et le Président de la section 9490 de l’USW, Mark Maltais
Dans son message, le Président du SNEAA, Alain Gagnon, s’est dit très inquiet de l’intransigeance affichée par Rio Tinto et Alcan dans les négociations avec les travailleurs de la métallurgie d’Alma.
Cette intransigeance se reflète dans la revendication principale au centre du conflit : la volonté de la direction de pouvoir recourir librement à la sous-traitance. Chaque salarié à plein temps d’Alcan, affilié à l’USW, parti à la retraite a été remplacé par un travailleur contractuel. Des documents internes de l’entreprise révèlent que la proportion de travail contractuel devrait passer de 10% en 2010 à 27% cette année.
Lorsque le Syndicat des métallos d’Alma a demandé d’imposer un plafond au recours à la main-duvre contractuelle ou d’arrêter des principes directeurs en la matière, Alcan a refusé d’aborder ces questions. Et, le 31 décembre à minuit, Rio Tinto/Alcan montrait par ce lock-out le peu de cas qu’il fait du dialogue social.
Assurez-vous que votre syndicat agisse et proteste auprès de Rio Tinto.