Le fonds humanitaire du SCEP – Par : Laurent Lévesque, section locale 145-SCEP
2005-01-21
00:00:00Nouvelle
Depuis le début des années 1990, les membres du SCEP (Syndicat des communications, de l’énergie et du papier) ont la chance de pouvoir contribuer à un fonds humanitaire aux actions fortes et engagées. Monsieur Joseph Gargiso, vice-président Québec du SCEP, en a fait la promotion aux délégués et déléguées du congrès de la section locale 145 en juin 2004.
Le fonds est un geste de solidarité envers les travailleuses et travailleurs des pays en voie de développement. Le fonds les soutient dans leur recherche de dignité et d’autonomie à travers des projets de formation, de développement socio-économique et de renforcement institutionnel. Le fonds fait ceci par solidarité syndicale mais aussi parce que si nous ne faisons rien, nous encourageons les employeurs à déménager dans les pays du tiers-monde où les lois du travail sont souvent inexistantes, où les employeurs exploitent de façon éhonté les travailleurs et où l’environnement est loin d’être au cœur des préoccupations.
Le fonds humanitaire du SCEP est financé par les membres qui décident d’y participer en acceptant de faire une déduction de un sous de l’heure sur leur paye. La déduction annuelle totale est donc d’environ 20$ et elle est déductible d’impôt. C’est donc bien peu d’argent pour réussir à faire de grandes choses. C’est en négociation que l’on vote habituellement la participation au fonds humanitaire du SCEP. Nous en profitons souvent pour demander une contribution équivalente à l’employeur et dans bien des cas c’est ce qui se produit.
85% des dons versés au fonds humanitaire sont distribués à l’étranger et 15% le sont au niveau national. Au Québec, les actions internationales du fonds sont surtout dirigées vers Haïti, la République Dominicaine et les pays francophones de l’Afrique. Au niveau national, le fonds a notamment soutenu la population lors de catastrophes naturelles. Mentionnons un don de 20 000$ lors des inondations au Saguenay et un de 15 000$ lors de la crise du verglas.
Au Québec, le fonds appui des groupes sociaux en difficulté. Des groupes qui viennent en aide aux femmes, aux jeunes, aux handicapés, etc.. Le fonds humanitaire du SCEP ne soutient pas de groupes de pression.
Le fonds est administré par un conseil d’administration formé d’officiers du SCEP ainsi que de représentants et de représentantes des sections locales participantes.
C’est par ce genre d’initiatives des syndicats et de leurs membres que nous réussiront à faire un monde meilleur, pas seulement pour nous mais pour tous les hommes et toutes les femmes qui partagent notre planète.
L’importance pour les organisations syndicales d’agir sur la société par ce genre d’actions est primordiale à l’aube de la mondialisation. Longue vie au fonds humanitaire du SCEP !
Source : SCEP
Le contenu de cet article peut être reproduit en totalité ou en partie à des fins éducatives ou informatives par toute instance de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Telle reproduction n’a pas besoin de l’assentiment écrit de l’auteur. Toute reproduction partielle doit porter la mention Source : section locale 145 – SCEP. Toute reproduction totale doit porter la mention Par : Laurent Lévesque, section locale 145-SCEP
Depuis le début des années 1990, les membres du SCEP (Syndicat des communications, de l’énergie et du papier) ont la chance de pouvoir contribuer à un fonds humanitaire aux actions fortes et engagées. Monsieur Joseph Gargiso, vice-président Québec du SCEP, en a fait la promotion aux délégués et déléguées du congrès de la section locale 145 en juin 2004.
Le fonds est un geste de solidarité envers les travailleuses et travailleurs des pays en voie de développement. Le fonds les soutient dans leur recherche de dignité et d’autonomie à travers des projets de formation, de développement socio-économique et de renforcement institutionnel. Le fonds fait ceci par solidarité syndicale mais aussi parce que si nous ne faisons rien, nous encourageons les employeurs à déménager dans les pays du tiers-monde où les lois du travail sont souvent inexistantes, où les employeurs exploitent de façon éhonté les travailleurs et où l’environnement est loin d’être au cœur des préoccupations.
Le fonds humanitaire du SCEP est financé par les membres qui décident d’y participer en acceptant de faire une déduction de un sous de l’heure sur leur paye. La déduction annuelle totale est donc d’environ 20$ et elle est déductible d’impôt. C’est donc bien peu d’argent pour réussir à faire de grandes choses. C’est en négociation que l’on vote habituellement la participation au fonds humanitaire du SCEP. Nous en profitons souvent pour demander une contribution équivalente à l’employeur et dans bien des cas c’est ce qui se produit.
85% des dons versés au fonds humanitaire sont distribués à l’étranger et 15% le sont au niveau national. Au Québec, les actions internationales du fonds sont surtout dirigées vers Haïti, la République Dominicaine et les pays francophones de l’Afrique. Au niveau national, le fonds a notamment soutenu la population lors de catastrophes naturelles. Mentionnons un don de 20 000$ lors des inondations au Saguenay et un de 15 000$ lors de la crise du verglas.
Au Québec, le fonds appui des groupes sociaux en difficulté. Des groupes qui viennent en aide aux femmes, aux jeunes, aux handicapés, etc.. Le fonds humanitaire du SCEP ne soutient pas de groupes de pression.
Le fonds est administré par un conseil d’administration formé d’officiers du SCEP ainsi que de représentants et de représentantes des sections locales participantes.
C’est par ce genre d’initiatives des syndicats et de leurs membres que nous réussiront à faire un monde meilleur, pas seulement pour nous mais pour tous les hommes et toutes les femmes qui partagent notre planète.
L’importance pour les organisations syndicales d’agir sur la société par ce genre d’actions est primordiale à l’aube de la mondialisation. Longue vie au fonds humanitaire du SCEP !
Source : SCEP
Le contenu de cet article peut être reproduit en totalité ou en partie à des fins éducatives ou informatives par toute instance de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Telle reproduction n’a pas besoin de l’assentiment écrit de l’auteur. Toute reproduction partielle doit porter la mention Source : section locale 145 – SCEP. Toute reproduction totale doit porter la mention Par : Laurent Lévesque, section locale 145-SCEP