Colloque du 24 octobre 2005 – Colloque en santé et sécurité de la section locale 145

2005-11-04 00:00:00Nouvelle


Photos Local 145
Chaque année, dans le cadre de ses activités de formation, la section locale 145 donne un colloque axé en majorité sur les questions de santé et sécurité. Comme les interventions de nos représentants découlent directement des différentes législations fédérales et provinciales, il est impératif de les tenir au fait des changements apportés par les différents gouvernements aux règlements et aux lois qui ont des effets directs sur nos membres au quotidien.

Le président de la section locale 145, Michel Handfield, a ouvert l’assemblée en rappelant le rôle majeur que joue le 145 dans les dossiers CSST de ses membres. Il nous a expliqué le déroulement qui a été prévu pour la journée et nous a présenté les invités

La journée s’est divisée en quatre parties dont trois étaient directement reliées au rôle des directions syndicales du 145 en terme de sécurité au travail.

La première intervention fut celle de Marie-Andrée L’Heureux, permanente nationale et responsable du dossier de la condition féminine au SCEP. Marie-Andrée nous a présenté le dossier de l’équité salariale des téléphonistes de Bell Canada. Les téléphonistes de Bell se battent contre leur employeur depuis treize années afin de régler leur dossier d’équité et le dossier n’est pas encore près d’être terminé. Marie-Andrée nous demande de participer à un moyen de pression du SCEP envers Bell, il s’agit d’une pétition sous forme de cartes postales portant un message soutenant la cause des travailleuses de Bell.

Suivait une présentation de M. Richard Goyette, président du comité de santé et de sécurité de la FTQ, au sujet des modifications au code criminel concernant la responsabilité pénale des employeurs dans les cas d’accident du travail. Suite au décès de 26 travailleurs provoqué par l’explosion de la mine de charbon de Westray en Nouvelle-Écosse le 9 mai 1992, les syndicats ont fait pression sur les gouvernements afin de criminaliser la négligence des employeurs en terme de sécurité au travail. M. Goyette nous a expliqué les tenants et aboutissants de cette loi qui s’applique parfois de façon très large.

À la demande du confrère vice-président Gaétan Hudon, Mme Denise Gagnon du service d’éducation de la FTQ est venu faire un retour sur la présentation qu’elle a fait l’an passé sur le harcèlement psychologique au travail. Elle nous a présenté les résultats d’un sondage effectué par Léger Marketing pour le compte de la Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail dans les organisations. Elle nous a également présenté deux décisions de la CLP relié au cas de harcèlement psychologique.

Suite à la période du dîner, Stéphanie Boisvert, responsable des dossiers CSST pour la section locale 145, a fait une présentation concernant le service offert au 145 dans ce domaine. La section locale 145 s’est dotée d’un service en santé et sécurité extrêmement avant-gardiste à travers les années. Ce service de défense individuel qui prône un accompagnement adapté à chacune dès les premières étapes des dossiers CSST est un atout majeur pour nos membres. Cependant, il doit être assorti d’un travail efficace à la base, dans nos unités, voilà l’essence de l’intervention de Stéphanie qui s’est voulu très motivante. Michel Handfield, qui accompagnait Stéphanie dans son allocution, en a profité pour répondre à certaines questions soulevées par les délégué(e)s présent(e)s entre autre sur l’évaluation médicale et le processus de contestation.

En concluant, nous pouvons certainement dire sans nous tromper que cette journée aura permis de garder nos délégué(e)s en santé et sécurité éveillés aux différentes situations qui peuvent être vécues dans nos milieux de travail et aux solutions concrètes qui peuvent être mises en place pour appuyer nos membres. Bien que rassasier par les interventions vivantes de nos conférenciers, les délégué(e)s présents ont pu, comme à l’habitude, se nourrir de leurs expériences respectives et s’en trouver grandis ce qui, à tout égards, n’est pas négligeable.