Réaction du SCEP-FTQ – LOCK-OUT injustifié chez Coloridé
2010-04-06
11:56:10Nouvelle
Louiseville, le 6 avril 2010 Les travailleurs et travailleuses de lentreprise Coloridé, membres de la section locale 145 du Syndicat canadien des communications, de lénergie et du papier (SCEP-FTQ) désapprouvent la décision de leur employeur dimposer un lock-out effectif à compter de ce matin. « Les négociations avaient pourtant bien avancé jeudi dernier, alors pour quelle raison précipiter ce conflit ? », a questionné le représentant national du SCEP, Alain Bernaquez.
Il faut préciser que vendredi dernier, un vote de grève a été pris par les membres du Syndicat au terme de dizaines de rencontres de négociation en vue de renouveler la convention collective. « Lemployeur savait que nous avions cette assemblée spéciale car nous lavions annoncée depuis le début de la semaine. Il avait dailleurs menacé dimposer un lock-out si les gens approuvaient un mandat de grève. Les membres ont quand même décidé de prendre un vote de grève, ce qui est leur droit. Mais il nétait pas question pour nous de déclencher ce moyen de pression dès ce matin. Au contraire, nous voulions poursuivre la négociation. Dautant plus, quau cours de cette négociation, nous navons exercé aucun moyen de pression. On a toujours dit à notre monde de poursuivre le travail normalement», a indiqué M. Bernaquez. Cest pourquoi le Syndicat ne comprend pas la décision de lemployeur qui préfère braquer les gens au lieu de négocier.
Les principaux points dachoppements portent sur la durée de la convention collective, les salaires et les règles dancienneté. « Il faut savoir que les 2/3 des syndiqués occupent présentement la classe de salaire la moins élevée et que les augmentations sont minimes pour eux. Déjà que ces salaires sont bas et très proches du salaire minimum, il est clair que les faibles augmentations sont réellement un irritant majeur », a expliqué le représentant syndical. Par ailleurs, le Syndicat veut une convention collective de trois ans alors que lemployeur exige une durée de 5 ans.
Le Syndicat sinterroge aussi sur limposition de ce lock-out alors que lusine auraient reçu des subventions pour reprendre ses activités après avoir subie un incendie. « Est-ce quils peuvent bénéficier de laide gouvernementale alors quils jettent leurs travailleurs à la rue? Si ce nest pas illégal, ça se questionne certainement moralement », a commenté M. Bernaquez.
Coloridé, située à Louiseville, emploie 130 syndiqués qui fabriquent des présentoirs et autres démonstrateurs de mèches de teinture pour cheveux. Le SCEP-FTQ représente plus de 45 000 travailleurs et travailleuses au Québec et est affilié à la plus grande centrale syndicale, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec – FTQ.
Louiseville, le 6 avril 2010 Les travailleurs et travailleuses de lentreprise Coloridé, membres de la section locale 145 du Syndicat canadien des communications, de lénergie et du papier (SCEP-FTQ) désapprouvent la décision de leur employeur dimposer un lock-out effectif à compter de ce matin. « Les négociations avaient pourtant bien avancé jeudi dernier, alors pour quelle raison précipiter ce conflit ? », a questionné le représentant national du SCEP, Alain Bernaquez.
Il faut préciser que vendredi dernier, un vote de grève a été pris par les membres du Syndicat au terme de dizaines de rencontres de négociation en vue de renouveler la convention collective. « Lemployeur savait que nous avions cette assemblée spéciale car nous lavions annoncée depuis le début de la semaine. Il avait dailleurs menacé dimposer un lock-out si les gens approuvaient un mandat de grève. Les membres ont quand même décidé de prendre un vote de grève, ce qui est leur droit. Mais il nétait pas question pour nous de déclencher ce moyen de pression dès ce matin. Au contraire, nous voulions poursuivre la négociation. Dautant plus, quau cours de cette négociation, nous navons exercé aucun moyen de pression. On a toujours dit à notre monde de poursuivre le travail normalement», a indiqué M. Bernaquez. Cest pourquoi le Syndicat ne comprend pas la décision de lemployeur qui préfère braquer les gens au lieu de négocier.
Les principaux points dachoppements portent sur la durée de la convention collective, les salaires et les règles dancienneté. « Il faut savoir que les 2/3 des syndiqués occupent présentement la classe de salaire la moins élevée et que les augmentations sont minimes pour eux. Déjà que ces salaires sont bas et très proches du salaire minimum, il est clair que les faibles augmentations sont réellement un irritant majeur », a expliqué le représentant syndical. Par ailleurs, le Syndicat veut une convention collective de trois ans alors que lemployeur exige une durée de 5 ans.
Le Syndicat sinterroge aussi sur limposition de ce lock-out alors que lusine auraient reçu des subventions pour reprendre ses activités après avoir subie un incendie. « Est-ce quils peuvent bénéficier de laide gouvernementale alors quils jettent leurs travailleurs à la rue? Si ce nest pas illégal, ça se questionne certainement moralement », a commenté M. Bernaquez.
Coloridé, située à Louiseville, emploie 130 syndiqués qui fabriquent des présentoirs et autres démonstrateurs de mèches de teinture pour cheveux. Le SCEP-FTQ représente plus de 45 000 travailleurs et travailleuses au Québec et est affilié à la plus grande centrale syndicale, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec – FTQ.