Manifestation du 20 novembres 2004 – – – – Le 20 novembre 2004, la population du Québec en colère – Par : Laurent Lévesque, section locale 145-SCEP

2004-11-23 00:00:00Nouvelle


Manif
Le samedi 20 novembre dernier, en marge du congrès du parti Libéral du Québec, se tenait une manifestation intersyndicale qui réunissait autant de groupes que de revendications.

La manifestation avait lieu à la Place Jean-Paul Riopelle en face du palais des congrès de Montréal.




Le SCEP (Syndicat des communications, de l’énergie et du papier) y était représenté par ses dirigeants québécois et par certains permanents ainsi que par de nombreux délégué(e)s provenant de différentes sections locales de la province. Des membres de la section locale 145 était également de l’événement et leur présence a donné lieu à des échanges intéressants notamment avec les dirigeants de la FTQ (Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec).

Parmi les manifestants, des syndiqués en très grand nombre mais également des étudiants, des assistés sociaux, des formations politiques de gauche, des groupes communautaires, des artistes, des groupes de femmes, des groupes de pression mais surtout des citoyens. La multitude de revendications exprimées à cette manifestation illustre à quel point les actions de ce gouvernement ont bouleversé la paix sociale au Québec. Des grands coups de hache dans le code du travail, dans l’accessibilité des services de garde, dans le programme d’aide sociale et dans le programme de bourses d’études s’ajoutent à une vision rétrograde de l’avenir de nos services publics que le gouvernement entend dilapider au profit de ses petits copains du patronat.

Un gouvernement qui dit agir pour le bien de la population pendant qu’il vend à perte nos richesses collectives, qu’il donne des emplois de qualité en pâture aux promoteurs de la sous-traitance et qu’il accroît la pauvreté des plus démunis pour enrichir les mieux nantis, voilà ce à quoi le Québec est confronté depuis l’élection du Parti Libéral du Québec et voilà de quoi il faut se débarrasser. C’est le message lancé samedi dernier par les manifestants réunis à Montréal.

Monsieur Charest, entendrez-vous ?


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