Les syndiqués dénoncent la décision de Transcontinental et l’inaction du Nouvelliste
Nouvelle
En marge du congrès régional de la FTQ à Trois-Rivières, le Syndicat canadien des communications, de lénergie et du papier (SCEP-FTQ), la Section locale 145 du SCEP et le Conseil régional FTQ Mauricie et Centre-du-Québec faisaient aujourdhui le point sur la fermeture annoncée de lusine dimpression de journaux de Transcontinental à Trois-Rivières. Précisons que lan dernier les mêmes organisations syndicales dénonçaient la délocalisation de limpression des hebdos locaux de la Mauricie ce qui avait alors entraîné la perte de plus dune vingtaine demplois. La fermeture annoncée le 12 avril dernier doit devenir effective le 4 juin prochain ce qui laissera 59 personnes sans emploi. Le seul journal toujours imprimé à lusine, le quotidien Le Nouvelliste sera dès lors imprimé à Montréal.
Le président du Conseil régional FTQ Mauricie et Centre-du-Québec, Jacques Aubry tenait à souligner que la Mauricie ne peut se passer des dizaines de bons emplois qui disparaissent suite à cette décision. « Cette décision a évidemment des impacts économiques sérieux, la saignée des emplois se poursuit. Quand même ton journal régional sen va se faire imprimer à Montréal, le symbole est très fort », a expliqué M. Aubry.
Pour sa part, Laurent Lévesque, représentant national du SCEP-FTQ, nétait pas tendre envers Transcontinental « Le logique de ces entreprises est toujours la même On fait de largent mais ce nest pas assez, on pourrait en faire plus », a-t-il affirmé. Du même souffle il affirme que le syndicat considère que la décision de lemployeur est purement économique. Par contre cest la position du journal Le Nouvelliste qui dérange le plus le représentant des salariés de TR Offset. « Nous sommes profondément déçus de linaction du Nouvelliste dans le dossier, ils ont refusé de nous rencontrer sous prétexte que la décision était celle de leur fournisseur », explique-t-il. « Depuis 1920 ce journal est imprimé à Trois-Rivières, depuis 1920 les trifluviens le lisent, ils sy abonnent, ils sy annoncent. Le Nouvelliste est redevable à sa région daccueil, il ne peut se cacher derrière la décision de Transcontinental. Si Le Nouvelliste croit en la Mauricie, il devrait intervenir tout de suite auprès de son fournisseur avant que les installations de la rue de Bellefeuille soient démantelées », a renchérit Laurent Lévesque.
Le président de la Section locale 145 du SCEP, Michel Handfield invitait pour sa part les élus et la population à réagir et à intervenir auprès de Transcontinental, auprès du Nouvelliste et auprès de sa société mère Gesca, la filiale dinformation de lempire Power Corporation « Trois-Rivières, la Mauricie et le Québec ne peuvent accepter ce type de décision, nous avons la responsabilité collective de réagir et dintervenir. Quand une région cesse dimprimer son journal régional pour lenvoyer dans la métropole, il y quelque chose qui ne tourne pas rond. Quelle sera la suite? Le contenu de nos journaux sera-t-il lui aussi produit à partir de Montréal? Les prochaines semaines seront décisives, elles seront loccasion de démontrer que la Mauricie ne veut pas faire les frais de la décision dune multinationale et de linaction dun empire médiatique et financier ».
Le SCEP-FTQ représente près de 40 000 travailleurs et travailleuses et est aussi affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec.
En marge du congrès régional de la FTQ à Trois-Rivières, le Syndicat canadien des communications, de lénergie et du papier (SCEP-FTQ), la Section locale 145 du SCEP et le Conseil régional FTQ Mauricie et Centre-du-Québec faisaient aujourdhui le point sur la fermeture annoncée de lusine dimpression de journaux de Transcontinental à Trois-Rivières. Précisons que lan dernier les mêmes organisations syndicales dénonçaient la délocalisation de limpression des hebdos locaux de la Mauricie ce qui avait alors entraîné la perte de plus dune vingtaine demplois. La fermeture annoncée le 12 avril dernier doit devenir effective le 4 juin prochain ce qui laissera 59 personnes sans emploi. Le seul journal toujours imprimé à lusine, le quotidien Le Nouvelliste sera dès lors imprimé à Montréal.
Le président du Conseil régional FTQ Mauricie et Centre-du-Québec, Jacques Aubry tenait à souligner que la Mauricie ne peut se passer des dizaines de bons emplois qui disparaissent suite à cette décision. « Cette décision a évidemment des impacts économiques sérieux, la saignée des emplois se poursuit. Quand même ton journal régional sen va se faire imprimer à Montréal, le symbole est très fort », a expliqué M. Aubry.
Pour sa part, Laurent Lévesque, représentant national du SCEP-FTQ, nétait pas tendre envers Transcontinental « Le logique de ces entreprises est toujours la même On fait de largent mais ce nest pas assez, on pourrait en faire plus », a-t-il affirmé. Du même souffle il affirme que le syndicat considère que la décision de lemployeur est purement économique. Par contre cest la position du journal Le Nouvelliste qui dérange le plus le représentant des salariés de TR Offset. « Nous sommes profondément déçus de linaction du Nouvelliste dans le dossier, ils ont refusé de nous rencontrer sous prétexte que la décision était celle de leur fournisseur », explique-t-il. « Depuis 1920 ce journal est imprimé à Trois-Rivières, depuis 1920 les trifluviens le lisent, ils sy abonnent, ils sy annoncent. Le Nouvelliste est redevable à sa région daccueil, il ne peut se cacher derrière la décision de Transcontinental. Si Le Nouvelliste croit en la Mauricie, il devrait intervenir tout de suite auprès de son fournisseur avant que les installations de la rue de Bellefeuille soient démantelées », a renchérit Laurent Lévesque.
Le président de la Section locale 145 du SCEP, Michel Handfield invitait pour sa part les élus et la population à réagir et à intervenir auprès de Transcontinental, auprès du Nouvelliste et auprès de sa société mère Gesca, la filiale dinformation de lempire Power Corporation « Trois-Rivières, la Mauricie et le Québec ne peuvent accepter ce type de décision, nous avons la responsabilité collective de réagir et dintervenir. Quand une région cesse dimprimer son journal régional pour lenvoyer dans la métropole, il y quelque chose qui ne tourne pas rond. Quelle sera la suite? Le contenu de nos journaux sera-t-il lui aussi produit à partir de Montréal? Les prochaines semaines seront décisives, elles seront loccasion de démontrer que la Mauricie ne veut pas faire les frais de la décision dune multinationale et de linaction dun empire médiatique et financier ».
Le SCEP-FTQ représente près de 40 000 travailleurs et travailleuses et est aussi affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec.